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Tradition Provençale

La Tradition provençale

La tradicioun a Seloun-de-Prouvènço

Au cœur de la Provence, la Ville de Salon-de-Provence, possède une forte identité provençale solidement ancrée auprès de sa population. La municipalité soutient, encourage et développe des manifestations mettant à l’honneur la culture et la tradition provençale.
Salon est un concentré de Provence : la culture de l’olivier est traditionnelle dans notre région; le pastoralisme, la fabrication d’huile d’olive et de savon de Marseille font partie de notre patrimoine culturel.
Salon-de-Provence, berceau du Félibre Antoine Blaise Crousillat, compte parmi les villes qui ont accueilli la Santo-Estello, le congrès-festival du Félibrige. Le Félibrige est le mouvement créé par Frédéric Mistral en 1854, qui s’est donné pour mission de défendre et de soutenir la langue provençale, et plus largement les langues d’oc.

Les rendez-vous

Janvier : Pastorale Maurel au Théâtre Armand

Avril-Mai : Fête de la Transhumance

Septembre : Salon 1900

Musique et danses traditionnelles, artistes en costumes provençaux, accordéonistes, lavandières, orgues de barbarie, manèges, saynètes, jeux et bien d’autres animations plongent la ville dans l’ambiance festive des années 1900. L’association « Fêtes et culture à Salon », la Ville et la savonnerie Marius Fabre unissent leurs efforts pour retracer, de façon festive, un petit pan de l’histoire de Salon.

Novembre : semailles de la Sainte-Barbe. En partenariat avec le Blé de l’Espérance-Maguy Roubaud.

Décembre : foire aux Santons, concours de crèches, parcours de crèche, fêtes calendales

Antoine Blaise Crousillat

Antoine Blaise Crousillat, est né le 3 février 1814 à Salon-de-Provence où il décède le 8 novembre 1899. Chantre du pays salonais et de la Provence, ce n’est que lui rendre justice, que de reconnaître le caractère inspirateur de son œuvre. Frédéric Mistral, lui-même, disait à son propos : « c’est notre primadié », le premier de tous, le précurseur, le Doyen des Félibres. Antoine-Blaise Crousillat a porté haut le verbe de sa ville natale. Bien avant Mistral, il sut dépeindre la nature provençale, l’âme même de cette terre. Il est aussi le poète des jeunes filles de Provence, avant Mistral, avant Aubanel, avant Anselme Mathieu. Crousillat se délecte à la vision des petites ouvrières ou paysannes, en habits de fête ou en costume de travail. Il les magnifie, en fait des reines. Modeste, effacé, notre Félibre était un érudit insatiable fuyant les honneurs, plus préoccupé par la «jouissance de l’esprit » que par sa propre renommée. Son buste en bronze, sur le cours Carnot, est signé Farigoule. Sur son piédestal, on peut y découvrir le blason de la ville, des acanthes, du cuir repoussé, des rameaux d’olivier et deux extraits de ses œuvres « la Bresco » et « l’Eissame ».

Salon, ville des savonniers

Salon-de-Provence est historiquement une ville de savonniers, car elle accueille depuis le XVIIIème siècle, aux côtés de Marseille, de nombreuses savonneries produisant le Savon de Marseille selon la méthode traditionnelle. Ce savoir-faire a contribué, contribue encore aujourd’hui, à faire la richesse de Salon-de-Provence et fait partie de l’identité de la ville. Deux savonneries sont toujours en activité, la Savonnerie Marius Fabre et la Savonnerie Rampal-Latour.

Au pays des santons

À Salon, l’identité provençale est à l’honneur avec ses traditions, dont l’emblématique art du santon et de la crèche provençale. Toute l’année, trône dans le hall de l’Hôtel de Ville une authentique crèche provençale reflet d’un village méridional avec son cadre de vie typique, ses habitants et les métiers d’autrefois. Durant les fêtes de fin d’année, plus de trente crèches se lovent dans différents décors originaux et insolites. C’est le fameux le parcours des crèches ! Sans oublier, l’incontournable Foire aux santons où l’association « La Bugadièro » accueille une quinzaine de santonniers. Sur leurs étals, se trouvent tous les éléments pour créer de jolies crèches : des maisons, des moulins, des santons de toutes tailles, des décors de rêve, et également des animaux. Enfin, à cette période, chaque Salonais peut s’inscrire au concours de crèches de l’Eissame. La remise des prix, en janvier suivant, offre une nouvelle occasion de célébrer la tradition provençale.

En lengo nostro

De nouvelles plaques bilingues français-provençal font leur apparition dans le centre historique de la ville. Elles comportent des éléments bibliographiques ou historiques sur la rue concernée. Les nouvelles plaques ont été pensées avec trois objectifs : embellir la ville en harmonisant les formes et les couleurs avec le blason de la ville, valoriser notre histoire en indiquant l’origine du nom de la rue ou la biographie du personnage illustre, faire vivre la langue provençale en traduisant les éléments de la plaque. Les visiteurs trouvent dans ces dénominations tout ce qui fait le charme de la culture provençale, quand les Salonais y retrouvent ses fondements.