Deux cas autochtones de chikungunya au sein d’une même famille ont été détectés le 20 juin 2025 dans la commune de Salon-de-Provence. Ces deux nouveaux cas n’ont pas de lien avec le premier cas autochtone de chikungunya identifié à la Crau (Var) le 11 juin. Des mesures immédiates sont mises en œuvre pour limiter tout risque de propagation.
Un cas autochtone correspond à la situation où une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone où le virus circule dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Pour rappel, le chikungunya se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique (moustique tigre en métropole) infecté par le virus du chikungunya.
Des actions de terrain pour stopper la propagation du virus
Pour éviter la propagation de la maladie, des opérations de démoustication réalisées par l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID-Med) sont en cours sur la voie publique et dans les jardins privés. L’objectif est d’éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes qui peuvent transmettre le virus.
Cette action de démoustication est complétée par une information de la population en porte à porte réalisée par l’ARS Paca, Santé publique France et la ville de Salon-de-Provence dans les logements du quartier concerné afin d’identifier des personnes qui pourraient présenter des symptômes et les informer sur la conduite à tenir.
Enfin, les hôpitaux, les médecins libéraux et les laboratoires d’analyse médicale du secteur sont également mobilisés pour prendre en charge, dépister et rappeler les mesures de prévention aux personnes qui pourraient présenter les symptômes du chikungunya.
En adoptant les bons gestes, chacun peut se protéger et protéger ses proches
Il est conseillé de/d’ :
Supprimer les eaux stagnantes dans lesquelles les moustiques se développent, en suivant des gestes simples et efficaces à faire une fois par semaine
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