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Les moyens

Service Communal d'hygiène et de Santé (SCHS)

Centre municipal de vaccination
Place du Souvenir Français – 13300 Salon de Provence.
Tél : 04 90 45 06 30
Accueil téléphonique les lundi, mardi, mercredi et vendredi de 8h30 à 12h00. Réception physique uniquement SUR RDV. Merci de nous contacter en amont pour convenir d’un créneau.

Vaccination anti-covid-19

Le centre est désormais ouvert uniquement sur rendez-vous : les lundis, mardis, jeudis, vendredis et samedis.

Pour les enfants de moins de 6 ans, s’adresser au centre de Protection Maternelle et Infantile, en téléphonant au 04 90 56 78 89

Salon de Provence : Ville Active du Programme National Nutrition Santé (PNNS)

Le PNNS, c’est quoi ?

La mise en place d’une politique nutritionnelle est apparue comme une priorité de santé publique. Le rôle joué par la nutrition comme facteur de protection ou de risque des pathologies les plus répandues en France est de mieux en mieux compris, qu’il s’agisse du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, de l’ostéoporose ou du diabète.

Même si la nutrition n’est pas le seul déterminant de ces pathologies, c’est un facteur sur lequel il est possible d’intervenir, collectivement et individuellement. Le Programme National Nutrition Santé a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition.

La ville de Salon de Provence est engagée dans la mise en œuvre des axes déclinés dans le programme du PNNS. Les orientations du PNNS s’inscrivent dans les objectifs généraux de Santé Publique de la collectivité.

Pour en savoir plus : www.mangerbouger.fr

Salon de Provence : Ville Santé de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

La Ville de Salon de Provence est adhérente au réseau français des Villes Santé de l’OMS. La politique de l’OMS se fonde sur une appréhension positive et très large de la santé qui la situe bien au-delà de l’absence de maladie. Dans cette conception dynamique et globale, chercher à améliorer la Santé pour tous et à réduire les inégalités, c’est s’attaquer aux facteurs qui se conjuguent pour que la santé se gagne ou se perde.

Ce sont aux conditions de vie, aux conditions de travail, à la qualité de l’environnement et des relations sociales, à la culture qu’il faut s’intéresser pour développer cette approche qui peut être considérée comme une socio-écologie de la santé.

La promotion de la santé intègre bien entendu les soins et la médecine, mais elle cherche à en élargir le champ en y associant prévention, éducation pour la santé, développement d’un milieu favorable, qu’elle englobe dans une dynamique commune.

Les buts dits « de la santé pour tous », de l’OMS décrivent les projets qui devraient être réalisés dans le domaine de la santé en Europe, autour de 5 grands thèmes :

  • Amélioration de l’état de santé général de tous,

  • Réduction des inégalités devant la santé,

  • Modes de vie favorables à la santé,

  • Qualité de l’environnement,

  • Offre de soins adaptés et accessibles.

Ces objectifs servent de base aux politiques de Santé Publique de la ville de Salon-de-Provence.

Cela nécessite différentes formes d’approche : promotion de modes de vie plus sains, protection de l’environnement et amélioration de la qualité des services de prévention, de traitement, de soins et de réadaptation.

On définit une Ville Santé comme une ville qui :

  • Améliore constamment la qualité de son environnement,

  • Favorise le développement d’une communauté solidaire et qui participe à la vie de la cité,

  • Agit en faveur de la santé de tous et réduit les inégalités,

  • Développe une économie diversifiée et innovante,

  • Donne à chacun les moyens d’avoir accès à la culture et de réaliser son potentiel de créativité.

On reconnaît une Ville Santé à :

  • Sa volonté de répondre aux besoins essentiels des citoyens (eau, nourriture, logement, travail, sécurité, statut social),

  • La qualité de son environnement,

  • La force de son tissu social,

  • L’utilisation la meilleure possible des ressources naturelles,

  • La richesse de la vie culturelle,

  • La vigueur et la diversité de son économie,

  • L’accès aux services publics et privés,

  • L’état de santé de la population.

Pour en savoir plus : http://www.villes-sante.fr

Dispositif Activités Physiques Sur Ordonnance (APSO)

Le besoin :

Un consensus scientifique fait état que la pratique régulière d’une activité physique ou sportive, même modérée, influe sur l’état de santé des individus. L’accès à cette pratique reste cependant difficile pour certaines populations (personnes souvent sédentaires avançant en âge, handicapées ou atteintes de maladies chroniques) qui rencontrent des difficultés pour accéder à une pratique sportive adaptée à leur état de santé. Les collectivités locales sont considérées comme des acteurs de premier plan dans cette entreprise de promotion de l’activité physique.

Les objectifs :

Accompagner les publics sédentaires atteints de pathologies chroniques, en surpoids ou souffrant d’obésité à la pratique d’une activité physique et sportive adaptée et régulière, encadrée par des professionnels spécialisés.

La description de l’initiative :

Cette action est inscrite dans le Plan Local de Santé Publique de la ville de Salon de Provence. Elle émane d’une volonté de la Commune de développer un axe activité physique santé en s’appuyant sur les nombreuses ressources sportives de la ville et sur ses partenaires locaux issus de la santé et du sport.

Ce programme propose à chaque participant de bénéficier durant une année scolaire de 3 séances hebdomadaires d’activités physiques adaptées et diversifiées (gym, marche, natation, pilates, stretching postural, équilibre/motricité, gym oxygène, gym posturale, gym/fitness, stretching relaxation…), destinées en complément des traitements médicaux, à améliorer leur qualité de vie globale.

Dans le cadre d’un parcours de santé coordonné, ces personnes sont tout d’abord prises en charge par le médecin coordonnateur du projet pour un bilan médical et des conseils personnalisés. Ils sont ensuite orientés et accompagnés dans leurs pratiques d’activités physiques par des éducateurs sportifs formés spécifiquement à l’encadrement de personnes souffrant de pathologies chroniques.

 L’évaluation de l’initiative :

Les résultats sont prometteurs, avec un bénéfice global ressenti important pour la majorité des personnes. Le programme répond aux attentes des participants qui expriment l’envie de retrouver une bonne santé, de rechercher une alternative thérapeutique et qui ont surtout au premier plan des attentes très fortes sur la dimension sociale : rencontres, échanges, confiance en soi, réinsertion.

 La vocation de ce programme est de constituer un dispositif passerelle dans un cadre adapté et de faciliter une transition au sein de l’offre sportive existante.

Distinction :

La Ville s’est distinguée par son programme et a reçu le « Prix Territoria d’Or 2016 » dans la catégorie « Qualité de vie », au Sénat en novembre 2016 . Ce prix, organisé par l’Observatoire National de l’Innovation Publique valorisait les innovations de terrain des collectivités territoriales.

Programme :

Chaque année, après inscription auprès de la Direction de l’Environnement, du Cadre de Vie et de la Santé, les sessions démarrent à la fin du mois de septembre.

Les personnes intéressées par ce dispositif peuvent prendre contact avec le secrétariat de l’APSO à la Direction de l’Environnement, du Cadre de Vie et de la Santé – Tél. : 04 90 45 06 32 / schs@salon-de-provence.org.

Hygiène alimentaire

La réglementation concernant l’hygiène alimentaire correspond au Règlement Sanitaire Départemental (Titre VII, Articles 125 à 152) et à deux arrêtés distincts :

  • Arrêté du 9 mai 1995 relatif à l’hygiène des aliments remis directement aux consommateurs :Cela concerne notamment les commerces alimentaires, restaurants et traiteurs, boulangeries, productions fermières, les commerces sédentaires et non sédentaires type marchés forains, auberges,…

  • Arrêté du 29 septembre 1997 fixant les conditions d’hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social (publics ou privés) :Cela concerne notamment les restaurants administratifs ou d’entreprises, la restauration scolaire universitaire ou liée à tout établissement d’enseignement, les restaurants hospitaliers, foyers 3ème age, crèches, foyers d’accueil ou de bienfaisance, camps ou centres de vacances, et établissements pénitentiaires.

Les cuisines approvisionnant ces établissements sont également assujetties à ce texte. On note également que l’Union Européenne modifie la réglementation actuelle sous forme du «pack hygiène», transposant les directives européennes en deux règlements :

  • Le règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires,

  • Le règlement (CE) n°853/2004 du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale.

Ces deux règlements sont entrés en vigueur depuis le 1er janvier 2006 mais n’ont pas encore été transposés en droit français sous formes d’arrêtés, ceux-ci devant modifier ou compléter les arrêtés du 9/05/95 et du 29/09/97.

Les inspecteurs de salubrité du Service Communal d’Hygiène et de Santé (SCHS) sont habilités à effectuer des visites dans les établissements soumis à ces textes, afin de vérifier la conformité aux normes réglementaires. Ils conseillent les responsables, peuvent mettre en demeure d’effectuer les adaptations nécessaires, et verbalisent le cas échéant.

Le service a également une mission d’information du grand public et de promotion des bonnes pratiques d’hygiène, afin d’assurer la santé publique.

Le SCHS a enfin un rôle incitateur auprès des restaurants collectifs pour promouvoir le goût, la diversité alimentaire et les produits frais.